Le Messager d’Allah
«J’ai été envoyé pour parfaire les bonnes manières», tel que se définit lui même le prophète Mohammed.
«Dis, je ne suis qu’un homme comme les autres…» tel que le présente dieu dans le Coran. Humanité, comportement exemplaire et amour pour dieu, sont les principales caractéristiques de cette homme, certainement, pas comme les autres.
Mohammed ibn Abdelallah est né, à la Mecque, en 570, orphelin de père. Son enfance -et d’ailleurs, toute sa vie- fut semée d’événements difficiles à supporter pour le corps et l’esprit. La perte de sa mère à 4 ans, sa formation de berger à 5 ans et le décès de son oncle et tuteur furent des expériences de la vie qui forgèrent sa personnalité, dès son plus jeune âge. A l’adolescence, il accompagnait, déjà, les caravanes de marchands vers la Syrie ; juste et brave, il réglait même les conflits entre les tribus mécquoises. Dès lors, on le surnomma, «le véridique, digne de confiance».
Son honnêteté, sa bonté et sa droiture ne laissa pas indifférente Khadidja bint Khouwelyde qui l’épousa et qui l’accompagnera fidèlement durant les premiers pas de la révélation divine.
A 40 ans et après de longues périodes d’isolement spirituel, de contemplation et de recherches de vérités, dans la grotte de Hiraa, Mohammed reçu pour la première fois la visite de l’ange Gabriel. «Lis» lui demanda t-il ? Ce fut le commencement du «message universelle», des «révélations divines» que Mohammed était chargé, par son seigneur, de transmettre à l’humanité : «L’islam».
Troublé et apeuré, après cette première rencontre avec l’ange Gabriel, Mohammed trouva réconfort auprès de son épouse qui fut la première convertit à l’islam. Peu à peu, la famille, l’entourage et les amis du prophète se convertirent en privé. Quand le message devint public, les mécquois étaient retissant puis farouchement opposés à cette nouvelle religion monothéiste contraire à la croyance arabique de l’époque.
Les révélations coraniques étaient d’abord consacré à la foi et à la connaissance du divin puis au dogmes et au comportements ; le tout, d’une façon chronologique et contextuelle que le prophète à su véhiculer durant 23 ans.
Persécutés, insultés et torturés par les mécquois, le prophète demanda à certain musulmans (les plus démunis) de migrer vers l’Éthiopie pour trouver refuge. Comme les supplices devenaient de plus en plus forts, le prophète et ses compagnons laissèrent leurs fortunes et leur ville natale pour émigrer vers Yatrib.
A partir de cette ville -devenue Médine-, le prophète fonda les bases de la nation musulmane.
Fragiles et éparpillés, au début, les musulmans devinrent de plus en plus nombreux, solidaires et réunis autour de leur foi.
De part son comportement et son exemplarité, le messager d’Allah, guidé par son dieu, démontra un autre aspect de sa forte personnalité, celui de meneur d’hommes et de stratège politique.
Sa bonté, sa douceur et son charisme, amenaient, même les non musulmans, a aimer cet homme hors du commun, qui ne souhaite que le bien pour l’humanité.
L’état musulman devenant plus stable, dans la péninsule arabique, le prophète continua sa lourde mission d’éducation.
Au rythme des révélations, l’enseignement du prophète, se faisait sentir dans sa communauté. Ces compagnons admiratifs, imitaient le moindre faits et gestes de «l’élu». Il apprirent sa gentillesse, sa douceur, sa générosité et sa façon extraordinaire de conjuguer entre vie spirituelle (foi, croyances et prières…etc) et vie sociale (travail, femmes et enfants, communauté,sport …etc).
Le prophète expliquait à ces compagnons que l’islam était une religion de facilités et de pardons et non pas une religion de difficultés et de rancunes.
Il leurs apprenait le respect de l’humain quelques soit sa nature ou sa religion, de l’animal et des plantes.
Son enseignement était doté d’un merveilleux style pédagogique : il posait d’abord la question, afin d’éveiller le sens de la réflexion chez ces interlocuteurs, avant de répondre et les éclairés avec son savoir. Il leurs inculquer l’ouverture d’esprit, la sagesse et l’hospitalité ; comme lors de la visite d’une délégation chrétienne où il invita ses hôtes à faire leurs prières au sein même de la mosquée de Médine.
Tout au long de sa vie de prophétie, «le sceau des prophètes» œuvra afin d’éveiller les sens nobles de l’être humain : l’amabilité, la politesse, l’amour et la fraternité. De la façon de manger, d’éduquer les enfants ou de patienter devant les malheurs, il appris a ces compagnons comment vivre en harmonie avec soit même et avec les autres. Il expliqua que le salut de l’homme devait passer par l’éducation de son cœur et de son corps.
A la fin de sa vie, il fit le pèlerinage de l’adieu à la Mecque où il rappela au musulmans l’adoration de dieu, le devoir d’apprendre le savoir et surtout le répandre. Il insista sur l’égalité entre les hommes et l’humilité que doit sentir chaque musulman qui est désormais «témoin du message de l’islam».
Sur son lit de mort, il évoqua, une dernière fois l’importance de l’hygiène corporelle en se nettoyant les dents. Il insista, jusqu’à son dernier souffle, sur la responsabilité de chacun envers dieu et envers la communauté : «La prière et ceux dont vous êtes responsable». Il exprima ainsi, pour la dernière fois, son vœux pour le salut de l’humanité toute entière. Il rendit l’âme (à l’âge de 63 ans), la tête sur les cuisses de son épouse Aicha -toute un symbole puisque l’homme et la femme ne forme qu’une seule âme-, en laissant un noble héritage : L’Islam.